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LaTeX et autres geekeries

Rencontre ConTeXt 2008, partie 3

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5 minutes de gloire

Non utilisateur (encore) de ConTeXt. Espère régler avec ConTeXt des problèmes rencontrés en LaTeX (utilisé depuis 10 ans). Trouve TeX bizarre en tant que langage de programmation, espère en Lua.## Norbert Preining : l’installateur TeX Live 2008

Non utilisateur, quoique que mainteneur sur Debian…

Pas de présentation structurée, mais une jolie présentation interactive. Tout se passe bien, ce qui est rassurant à quelques jours de la sortie de TeX Live. Pas trop de notes, car je mets au propre mes notes d’hier et ce matin, et que je ferai de toutes façon vraisemblablement un billet séparé sur TeX Live 2008 prochainement.

Tutoriel ConTeXt

Sources d’info

Générales
- http://www.pragma-ade.com/show-man-1.htm (attention, plusieurs pages) - http://wiki.contextgarden.net/Main_Page - http://texshow.contextgarden.net
Modules
http://groups.foundry.supelec.fr/modules

Installation

Cf les séances de ce matin : COnTeXt minimals, TeXLive (mais MkIV à finir de configurer manuellement, une page y est consacrée sur le wiki ConTeXt). Conseils divers sur comment régler son environnement pour les minimals, que je ne reproduis pas (je trouve que les minimals mériteraient une meilleure installation et cohabotation, cf la conf de ce matin sur l’installateur Mac.)

Pour tester son installation, le fichier minimal est :

\starttext
Hello, World!
\stoptext

On le lance avec au choix context hello (MkIV, LuaTeX), ou texexex -xtx hello (XeTeX), etc. Ça doit produire un pdf. Pour les vrais documents, des éditeurs recommandes sont les classiques, plus Scite, (Windows/Linux) pour lequel un mode ConTeXt très bien fait semble exister.

Les bases

\enableregime[utf8] % encodage (inutile pour MkIV, qui utilise utf8 par défaut)
%\enableregime[windows}
\mainlanguage[de] % prend soin des césures mais pas de la miseen page
\starttext
...
\stoptext

Valeurs par défaut : - papier A4 (réglable dans tlmgr sous TeX LIve 2008, ndlr) ; - marges latérales 30mm, verticales 25mm, en-tête et pied de page 20mm ; - utiliser \showlayout pour le voir.

ConTeXt cherche les fichiers dans le répertoire courant, et dans le répertoire parent. On peut régler l’emplacement des figures avec \setupexternalfigures[directory=~/path/to/figures]. On inclut des fichiers avec input fichier (sans accolades).

La commande \frame et l’environnement framedtext est un bon exemple des possibilités de configuration de ConTeXt. (Ndlr : l’environnement est très pratique pour encadrer du texte verbatim sans effort, alors que c’est douloureux et manuel en LaTeX.)

\framed[width=.5\textwidth, offset=15pt, frame=on]{Welcome to Bohinj!}

Les volontaires se voient remettre un livret d’exercices imprimé pour poursuivre… Pause café d’abord pour que tout le monde finisse de configurer une installation potable.

Aller un peu plus loin

Les thèmes abordés incluent : modèle de page (\showlayout ou \ShowLayout du module layout (plus visuel)) et réglage des dimensions (\setuplayout), taille du papier (\setuppapersize et éventuellement \definepapersize), page spéciale (de titre, colophon, etc.) avec \startstandardmakeupet \setupmakeup.

La commande/environnement \frame : c’est un ingrédient de base pour beaucoup
de chose et pas seulement pour encadrer. Repris par beaucoup d’environnement,
donc ses options sont souvent disponibles pour d’autres environnements. Conseil
regarder les exemples la plupart des noms d’options parlent d’eux-même. Voire aussi \setupframedtexts, \defineframed, avec une notion d’héritage. Comme frame n’autorise pas les coupures de pages, voire aussi textbackgrounds qui y ressemble mais les autorise (sous certaines conditions)

Suggestion d’exercice : prendre les exemples de pages de titre sur la page LaTeX de Vincent Zoonekynd et essayer de les reproduire.

Structure du document

Commandes de structure prédéfinies : - \chapter = \title - \section = \subject - \subsection = \subsubject - \susubbsection = \susubbsubject Configurées avec \setupheads (numérotation, espace autour, matériel autour, alignement, coupures, mise en forme avec une commande perso) pour tous d’un coup, ou \setuphead[niveau] individuellement. Possibilité de définir ses niveaux de titre avec \definehead.

Pour les gros documents : - \startfrontmatter\stopfrontmatter - \startbodymatter\stopbodymatter - \startbackmatter\stopbackmatter - \startappendices\stopappendices Personnalisés avec \setupsectionblocks globalement, ou \setupsectionblosk individuellement. On peut aussi en définir avec… (faux suspense….) \definesectionblock (sans rire).

[Ici il y a des trucs avec des \v!et \c!que je ne comprends pas trop.]

Je ne note pas la suite, pourtant tout aussi intéressante, car je suis trop fatigué pour noter et écouter en même temps… Le tout donne l’impression d’une interface très cohérente, à la syntaxe naturelle, et suffisamment puissante pour tout configurer avec autant de souplesse sinon plus que n’en fournissent les extensions LaTeX classiques titlesec, fancyhdr, geometry, enumitem, etc. (À la pause café, quelqu’un faisait remarquer que le classe memoir se rapproche pas mal de ConTeXt en ce qu’elle inclut les extensions nécessaires pour configurer un minimum).

Bref, un tuto qui donne envie (et il y avait du matériel pour bien plus que 3h, on est inondés d’informations). La partie 2 a lieu dimanche.

Je suis un peu perdu sur le programme, j’arrête donc ce billet ici en attendant de voir, on part donc sur un rythme de trois billets par jours : chers lecteurs, accrochez-vous !

Written by mpg

août 21st, 2008 at 6:00

Posted in TeX et compagnie

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